paysagistes concepteurs

Workshop « Lagune Alalay » – Cochabamba (Bolivie)

Workshop international France-Bolivie – février 2011
ENSACF 
(Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand) et UPB (Universidad Privada de Bolivia) de Cochabamba

Sujet Ecosystème fragile menacé par l’urbanisation galopante et spontanée de la ville de Cochabamba en Bolivie, la lagune Alalay nécessite une attention particulière et la mise en place d’une stratégie de préservation et de reconquête progressive et pérenne des rives : changer les pratiques, modifier les usages, assurer des continuités, questionner l’épaisseur entre rives et façades urbaines, … tels sont les enjeux du workshop proposé aux étudiants des deux écoles d’Architecture.

4 enseignants
UPB  > Raul Aguilar, architecte-urbaniste / Zuleica Marcus-Poedkt, architecte.
ENSACF > Monique Barruel, architecte dplg et  David Robin, architecte dplg et urbaniste.
23 étudiants :  6 groupes 
1- Sandra Lauret + Bernardo Cabrerizo + Pablo de Rada + Juan Pablo Arévalo / 2- Perrine Durand + Adriana Gonzalez + Gabriel Lena + Estefania Azogue / 3- Marion Mazeyrat + Alejandra Ortega + Danielita Mencilla + Cecilia Camargo / 4- Clément Fabre + Mauricio Rodriguez +Melena Mendizabal / 5- Chloé Mariey + Alejandra Mercado + Fatima Fuentes + Alvaro Mercado/ 6- Enrique Rollan + Heidi Guerrero + Cindy Calbimonte + Rodrigo Flores.

Site / Thème

Cette lagune artificielle, alimentée par la dérivation de rivières, large de 250 ha, prise en étau entre les collines de San Pedro, Cerro Verde et San Miguel,  longtemps aux marges de la ville de Cochabamba, se retrouve aujourd’hui dans une situation centrale en raison de l’extension urbaine qui investit les coteaux : une urbanisation spontanée dont le déversement des égoûts accentue considérablement la pollution d’un écosystème fragile. L’intérêt du site, outre qu’il constitue  encore un espace favorable à la nidification des oiseaux, consiste aussi en la variété des usages qui le bordent : 6 km de berges dédiées à la promenade piétonne et cyclable, des espaces et équipements sportifs (les canchas), une pépinière,  un marché, un centre d’information et d’interprétation sur le milieu sensible mais aussi le très sélect Country Club, … Autant d’usages variés, parfois contradictoires, mais propices à une mixité sociale autant que programmatique, qu’il convient de mieux équilibrer, de modifier voire de transformer.
La situation de la lagune devenue centrale ré-intérroge la forme de la ville de Cochabamba et la capacité à réinterpréter la cité jardin (la Ciudad Jardin) qu’elle fut dans les années 1930 avec sa multitude d’avenues plantées, de parcs, de ramblas et de squares. Le développement urbain ayant aujourd’hui rejoint les villes de Quillacollo et Sabada, offrant une continuité urbaine de faible densité sur quelques 10km, quelle(s) stratégie(s) mettre en place pour inscrire la lagune dans un dispositif plus large incluant autant les pièces héritées de la cité jardin, que le rio Rocha et ses berges, le parc naturel du Tunari, les espaces agricoles menacés?
Six propositions complémentaires d’équipes d’étudiants français et boliviens sont développées sur les rives de la lagune en lien avec une stratégie globale et partagée.

Participants

> 4 enseignants
UPB  > Raul Aguilar, architecte-urbaniste / Zuleica Marcus-Poedkt, architecte.
ENSACF > Monique Barruel, architecte dplg et  David Robin, architecte dplg et urbaniste.
> 23 étudiants :  6 groupes 
1- Sandra Lauret + Bernardo Cabrerizo + Pablo de Rada + Juan Pablo Arévalo / 2- Perrine Durand + Adriana Gonzalez + Gabriel Lena + Estefania Azogue / 3- Marion Mazeyrat + Alejandra Ortega + Danielita Mencilla + Cecilia Camargo /  4- Clément Fabre + Mauricio Rodriguez +Melena Mendizabal / 5- Chloé Mariey + Alejandra Mercado + Fatima Fuentes + Alvaro Mercado/ 6- Enrique Rollan + Heidi Guerrero + Cindy Calbimonte + Rodrigo Flores.

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